Info sur notre quotidien : Cette société ou l’on se venge sur les chatons

9h30, ce lundi matin. Un appel d’une vieille personne, que l’on dit dérangée, comme beaucoup de vieilles personnes qui consacrent leur vie à celles des minets ou animaux misérables. Comment rester sain d’esprit ou du moins parler sans véhémence, sans exagération et avec mesure quand on est confronté au pire de l’homme tous les jours ? 

Souvent, on fait du mal au chat pour faire du mal à la personne qui « dérange » !

Elle devient le reproche vivant et bruyant de ce que la société aimerait cacher : son incapacité à respecter la vie, à respecter l’autre, fût-il un misérable chat.

Du moment que l’on se trouve bien au chaud, le ventre plein, peu importe les autres ! Il n’y a que « MOI » qui compte. Passez au large ! Je veux profiter du soleil, ne gâchez pas ma vue avec vos carcasses efflanquées et vos corps en souffrance. »

Alors, la personne, en pleurant, appelle au secours ! Ses cris de désespoir sont insoutenables. L’image du chaton hurlant devant elle ne fait que renforcer son effroi. 

Rester calme. Aider autant que possible la personne en panique pour pouvoir aider le chaton. Échanger huit appels téléphoniques pour organiser le sauvetage du chaton et faire patienter les autres appels.

Après une heure de route, le chaton arrive à la clinique. Il se plaint, il ne peut pas bouger sur la table du vétérinaire.

le chaton examiné par le vétérinaire.

Midi : La sentence tombe. Bassin détruit, pattes cassées, etc… Une radio a été faite et l’image est terrible. Les os, en plus d’être brisés, sont déplacés de façon incroyable, ce qui abîme les organes. La vision est horrible. Avec le vétérinaire, nous prenons la dure décision de le laisser partir. Il est impossible de prouver que les blessures sont volontaires, nous précise le vétérinaire… Encore un chaton né pour souffrir et mourir. 

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