Info sur notre quotidien : 11 novembre, jour férié, sauf pour les misères…

11 novembre 2023. Nous recevons un message sur Facebook : un chat a la tête très gonflée. Il n’ouvre plus les yeux (il essaye de gérer la douleur) et ne mange plus. Nous n’avons pas vraiment l’impression qu’il s’agisse d’un abcès et appelons donc le vétérinaire de garde. C’est déjà le deuxième chat sans maître qu’il reçoit ! Le souci, c’est que nous n’avons pas de solution d’accueil pour toutes ces pauvres misères… 

Le vétérinaire a été impressionné par la tête du minet. Il nous a dit que nous avions bien fait de le lui amener.

 

 

 Il souffre d’une conjonctivite aiguë et virale. Son œil ne peut plus s’ouvrir tant la paupière est gonflée… Il va donc être soigné. Ensuite, nous le ferons castrer, ainsi que ses deux copains d’infortune qui ont été abandonnés, eux aussi, à la suite d’un déménagement.

Il est curieux de noter que lors des déménagements, on n’hésite pas à partir avec ses pots de fleurs, ses meubles ou balais… ce n’est pas le cas de ses chats… ils sont pourtant bien vivants et sensibles. 

La personne qui a géré la première urgence ne comprenait pas bien que les associations répondent si peu face à une demande d’aide. Nous aimerions tellement faire plus, nous, associations ou refuges ! Le problème, c’est que l’on a l’impression que les associations sont le dernier rempart devant la misère féline dans nos villes. Misère qui est ignorée, méconnue ou tout simplement niée…

Si vous vous vous sentez seul et sans aide, écrivez donc à votre mairie pour que ce problème soit enfin pris en compte. Les mairies, nous l’espérons, réagiront et pourront faire remonter le problème au ministère concerné. Il existe des solutions ! Pour cela, il suffit de jeter un œil sur l’Italie, par exemple, qui a pris à bras le corps et depuis des années la gestion des chats errants.

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