Vendredi, nous recevons un appel : » Je viens de trouver dans la rue un chat qui marche bizarrement et qui a la bouche ensanglantée. Pouvez-vous m’aider ? »
Un vétérinaire accepte de recevoir la minette, qui sera examinée le soir même. Analyse sanguine : tout est bien. Mais sa bouche est pleine de pus, la langue est nécrosée et le tube digestif, en sang, est détruit de la bouche à l’anus. On la soulage autant que l’on peut.
La chatte a dû ingurgiter un produit corrosif. Il faut l’hospitaliser et on se donne jusqu’à lundi.
Ce matin, le vétérinaire m’appelle de bonne heure : mauvais signe… La minette est dans le coma.
Nous devons nous résoudre à la laisser partir. Que de souffrances pour cette chatte ! Nous aurions tellement aimé la sauver et lui donner un peu de douceur…
Nous remercions la dame qui a eu la gentillesse de l’aider, car l’état dans lequel se trouvait la chatte n’était pas engageant. Il faut beaucoup d’amour pour accepter la vue, l’odeur et le degré de salissure de l’animal en détresse.
