Nous pouvons lire sur le site EXPERT DU PATRIMOINE : Si l’article 515-14 du Code civil reconnaît les animaux comme « des êtres vivants doués de sensibilité » depuis le 18 février 2015, ils sont en revanche « soumis au régime des biens » selon la loi. Ils n’ont donc pas de personnalité juridique et ils ne peuvent pas hériter, ni par donation, ni par testament, dans le cadre d’une succession. Les animaux de compagnie ou apprivoisés sont en fait assujettis au régime des biens patrimoniaux de leur propriétaire, destinés à un partage entre les héritiers au moment de son décès.
Nous, les associations, nous sommes bien placées pour savoir que les héritiers ne se tracassent pas avec le devenir des animaux. Pas tous, mais la plupart d’entre eux. Hier encore, nous avons récupéré une minette de 13 ans, qui a été mise à la porte à la suite du décès de sa propriétaire par les enfants eux-mêmes. Nous avons pu la recueillir après plusieurs jours d’errance. Le choc que cet animal a vécu, le manque de nourriture et d’eau qui ont suivi pour un animal qui a été choyé pendant treize ans ont eu raison d’elle. Nous l’avons bien amenée chez un vétérinaire, mais il n’a rien pu faire, hormis abréger ses souffrances.
Quel être vivant mérite cette fin ? Toute sa vie de petit félin, elle a donné à sa maîtresse la douceur de sa présence, elle comblait le vide et l’isolement que connaissent toutes les personnes seules et âgées.
Alors, pour éviter cela à vos animaux, prévoyez sérieusement leur avenir. Faites-le correctement et avec un testament, pour que celui-ci soit validé et que vos animaux soient vraiment protégés. Car des paroles et des promesses n’ont jamais été un gage pour leur avenir. On dit bien que » les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent « .
Il est facile de faire un texte et de le déposer chez un notaire. Celui-ci vous conseillera. N’hésitez pas visiter le site cité plus haut. Vous avez aussi un autre article intéressant à ce propos : Notre temps