Après le marathon et la course de relais, place à la course d’endurance ! Et certains pensent que nous ne sommes pas sportifs ?
Le vide-grenier commence bien avant le jour J : il faut d’abord rassembler une équipe et organiser les heures en fonction des possibilités de chacun. Les affaires à vendre commençant à venir de droite et de gauche, il faut aussi faire un premier tri pour avoir de belles choses à proposer. Rentabiliser la place avec des objets vendables est important si on veut obtenir une recette intéressante. Etape suivante et pas des moindres : le stockage. Les objets livrés arrivent parfois dans des sacs qu’il faut reconditionner dans des cartons pour empiler le tout.
Samedi 16 : nous chargeons la voiture, les cartons s’agencent comme dans un tétris. Nous avons l’œil à force d’expérience : pas de place perdue ! Chaque futur objet vendu compte. Et hop ! Une séance de musculation gratuite en plus !
Dimanche 17 : après une courte nuit, nous sommes malgré tout pleins d’entrain, et notre motivation à vouloir changer les choses en faveur des chats errants est aussi profonde que le regard terrorisé d’un chat blessé qui ne comprend pas ce qui lui arrive.
Les heures défilent, les cartons se vident, les négociations vont bon train, les bénévoles se relayent les uns après les autres pour tenir le stand de dix mètres avec beaucoup d’efficacité, de bonne humeur et de solidarité, car deux d’entre eux, bien malades, n’ont pas pu venir…
La journée touche à sa fin. Nous remplissons à nouveau la voiture, bénéficiant au passage d’une seconde séance de musculation.
Nous nous disons à bientôt avec un grand sourire, contents d’avoir rencontré de nouvelles personnes qui ont rejoint nos rangs.
Comme à l’accoutumée, nous avons passé de bons moments ensemble, échangé sur des situations qui nous consternent, nous surprennent ou nous font éclater de rire !
Merci à Sylvie, Emma, Marie-Josée, Brigitte, Josée, Angéla et son jeune fils Eddy, Valérie et Anne-Line.
Oui, cette journée-là est finie. Mais la course continue encore et toujours pour aller piéger les chats blessés et les minettes pleines. L’argent, à peine rentré, est prêt à ressortir et nous le dirons un million de fois s’il le faut pour que les choses bougent : seule la stérilisation est efficace pour stopper les naissances de chats qui n’auront qu’une vie en sursis suivie d’une mort plus ou moins douloureuse. Céline.