

Nous ne pouvons pas nous y résoudre. Cette minette, une parmi tant d’autres, a été accidentée. Une bonne âme a refusé de laisser la chatte mourir sur le bord de la route. La chatte a eu de la chance : la personne l’a prise et s’est dirigée vers le vétérinaire de garde, tout cela de nuit. La minette est dans le coma. Elle souffre d’un traumatisme crânien, ses mâchoires sont fracturées, l’un de ses yeux exorbité et ses pattes cassées.
Que faire ? On euthanasie ? Ce n’est pas sérieux si d’un côté, nous nous escrimons à sauver des chatons et à stériliser… tous les frais engagés sur les soins, cela sera autant de moins pour la stérilisation. Mais qui va payer ?
Nous avons donc appelé la clinique vétérinaire où se trouve la minette. Si elle survit (50% de chances) et ceci avant 24 heures, il nous faudra l’opérer en urgence.
Alors, nous avons dit oui. Nous ne pouvons plus accepter d’euthanasier des chats qui sont renversés par manque de moyens financiers. Nous allons tout faire pour arriver à trouver les euros qui manquent. Si vous avez, vous aussi, envie d’aider cette chatte qui n’est que le bout de l’iceberg de la situation dramatique des animaux, et par contrecoup de notre situation, aidez-nous ! La facture s’élèverait à 800 euros.
Aurélie G., la personne qui a trouvé la chatte, la prendra en accueil. Elle s’occupera des soins, des allers-retours à la clinique. Voici le récit d’Aurélie :
« Mardi soir, en rentrant de chez une amie, sur la route de Vestric, j’aperçois dans la nuit, sur la voie de gauche, un chat qui traverse très doucement la route. J’ai l’impression qu’il titube. Je me dépêche de faire demi-tour en espérant que personne n’arrive et ne l’écrase pendant ce temps. Je m’arrête. Le chat continue quelque secondes à déambuler, puis s’écroule sur la route. J’attrape un sweat-shirt avec lequel je l’enveloppe et je le place dans mon coffre. Image insoutenable : son œil est exorbité, ses mâchoires pendent, il halète, il y a du sang partout… Je retourne chez mon amie et ensemble, nous l’amenons chez le vétérinaire de garde à Lunel, qui le prend en charge. C’est une femelle qui n’est ni tatouée ni vaccinée. Elle est opérable, mais je n’ai malheureusement pas les moyens de payer l’opération, dont le coût s’élève autour de 800 à 1000 €. Ne pouvant me résoudre au fait que cette petite chatte soit euthanasiée, j’ai fait appel aux Chats libres de Nîmes Agglo. J’ai décidé de la baptiser Hope, car j’ai grand espoir qu’elle survive et qu’elle soit adoptée. »
Ce n’est pas dans nos habitudes d’être si pessimistes, mais la situation est particulièrement grave pour la minette, pour les chats, pour l’association. Et nous avons bien besoin de votre aide, et les chats aussi…
Vous pouvez envoyer un chèque à l’ordre des Chats libres au 9 rue Lafayette – 30230 Rodilhan. Vous pouvez également faire un virement via Paypal en mentionnant que votre don est pour la chatte accidentée. Idem pour les chèques. Vous pouvez aussi faire un virement sur notre compte bancaire : vous pouvez trouver le RIB de l’association ici.
Nous ne faisons pas de cagnottes Leetchi ou autre, car ces organismes retiennent un pourcentage de vos dons et que nous sommes capables de gérer nous-mêmes vos dons. Nous vous proposons donc ces différentes solutions, y compris le don en espèces si vous le désirez. Chaque donateur recevra un reçu fiscal en janvier 2019, avec la lettre semestrielle.
Merci de nous avoir lus jusqu’au bout. Merci à Aurélie d’avoir pris le temps de s’occuper de la minette en attendant de trouver une solution.
Nous vous informerons de la situation de la minette dès que nous aurons des nouvelles.
Dernières nouvelles du jeudi 20 septembre 2018 :
La chatte a été opérée hier en fin de journée. L’intervention sur l’œil, la fracture mandibulaire et la fracture du membre antérieur s’est bien passé. Seule la reconstruction de la langue de l’animal laisse un doute quant à son innervation et donc sa fonctionnalité. Si aujourd’hui, la langue reste atone, une sonde sera posée pour nourrir la chatte jusqu’à récupération.