Vous connaissez le proverbe « Il pleut des cordes » ? Les Anglo-saxons, eux, disent : « Il pleut des chats et des chiens ».
Le début de notre histoire avec Manon est un peu un mélange des deux : il pleuvait ce jour-là.

C’est un véritable cadeau du ciel qui a croisé le regard de son nouveau papa et est entré dans nos vies pour les chambouler…
Manon va bien : elle n’a plus de saletés dans l’oreille, elle mange et boit toute seule comme une grande, après avoir été nourrie deux jours durant par la seringue, avec de la pâtée reconstituante. Elle va à la litière et ce, depuis le premier soir. Elle est juste encore encombrée au niveau des sinus, mais elle accepte tellement facilement les séances d’inhalation que l’encombrement, même s’il durera peut-être un peu, devrait vite se résorber. Avec tout l’amour et les soins que nous lui apportons, il est permis d’être optimiste.
En tous cas, vous l’aurez compris : Manon restera définitivement chez nous.
Je n’ai pu m’empêcher de « cafter » auprès de Pupuce, notre minette de 15 ans et demi, que son papa couchait avec une autre fille, plus jeune…

Tout cela pour dire que Manon est un ravissement quotidien, une découverte inouïe et un bonheur immense. Elle est extrêmement câline : un simple regard et c’est une galipette ! Elle est joueuse avec sa souris au bout de la canne à pêche. C’est d’ailleurs le jouet qu’elle préfère… Ben oui, elle en a plusieurs !
Elle est aussi un peu coquine : sa mamie a dû défendre son fromage ! Elle est curieuse de tout dans son nouvel univers : samedi soir, assise sur la table, elle regardait les lumières de la ville.
Elle nous a charmés, envoutés que dis-je, complètement et définitivement. Si vous en doutiez, elle est déjà très gâtée. Une amie lui a fait un couchage qu’elle a adopté… Agnès a du souci à se faire !
ALORS, POUR TOUT CELA, MERCI À TOUS ! Faire partie des Chats libres de Nîmes Agglo, c’est aussi du bonheur : ce ne sont pas que des histoires tristes qui se terminent mal… heureusement !
Tous ceux et toutes celles qui se démènent pour les sortir de leur misère ont droit à une note d’espoir.
Christine de Nîmes