Ce samedi, malgré le temps maussade et tristounet, pour ne pas dire pluvieux, nous avons réalisé une belle récolte de croquettes et avons eu aussi la chance de faire de belles rencontres et d’échanger sur l’avenir des chats de la rue.
En effet, de plus en plus de personnes se plaignent du nombre important de chats abandonnés. Cela va de pair avec l’inconscience des propriétaires et le refus des mairies de prendre le problème à bras le corps. Les mairies ont de plus en plus de difficultés à équilibrer leur budget, mais justement : pourquoi ne pas laisser tomber la fourrière qui est une fausse et onéreuse solution vieille de trente ans qui, visiblement, ne fonctionne pas ? Pourquoi ne pas essayer la stérilisation ? Créons un impôt pour les détenteurs d’animaux non stérilisés ! Une fois l’animal stérilisé, l’impôt cesserait d’être prélevé, tout simplement ! Voilà un résumé des différentes propositions émises aujourd’hui par les uns et les autres. Si nous n’étions pas tous d’accord sur la solution à trouver, nous étions tous convaincus que la situation devient ingérable pour les uns, insupportable pour les autres.
Merci à Agnès, Annie, Céline B., Ophélie et Jean-Denis. Leur gentillesse et leur amabilité ont conquis la direction du magasin Truffaut, où se déroulait l’opération. Les sympathisants étaient au rendez vous, et ceux qui n’ont pu aider directement ce jour-là ont promis de faire un don. Alors, merci à tous ! Et pour finir, nous vous livrons une petite anecdote issue de cette journée :
Nous distribuions, à l’entrée du magasin, un tract expliquant le rôle de l’association. Nous avions placé à la sortie un carton sur lequel nous avions inscrit : « Déposez ici les tracts de l’association », afin d’éviter qu’ils se retrouvent jetés sur la voie publique. Soudain, un monsieur passe et se penche pour s’emparer du carton qui, semble-t-il, a la taille parfaite qu’il recherche. Son épouse lui dit : « Dis, tu vas quand même leur laisser le carton ! Déjà que tu n’as pas voulu que l’on offre un paquet de croquettes ! » Il est à parier que l’on parlera encore de nous dans les chaumières !