
« De porte en porte
Poussé comme une feuille morte
Mon pauvre cœur blessé
Fuit dans le vent glacé
Qui chaque soir l’emporte » L.DELYLE

Ce refrain de chanson m’a fait penser à ce que tu as dû endurer une bonne partie de ta vie… à errer de porte en porte, pour te voir ainsi aujourd’hui, à moitié mourant debout !
Les yeux infectés, sans dents, la peau sur les os et couvert de parasites… faisant deux pas par deux pas en titubant sur ce trottoir, collé au mur, et le regard vide.
Un vrai repoussoir que personne ne voulait voir !

Tu as pourtant poussé un petit cri rauque et dans un élan éperdu pour ressentir les caresses sur tes joues creusées, tu as retrouvé un peu de paix et d’affection.
A aider les chats tous les jours, on finit par comprendre rapidement quand on ne peut plus rien pour eux et c’est à chaque fois un déchirement que de le savoir…
Tu n’étais pas sauvage du tout, juste oublié de tous, dans l’indifférence totale, et à présent au bout du chemin si dur à supporter quand on est à la rue !
Dans ton malheur, tu n’auras au moins pas connu de fin ignoble.
Tu t’es endormi paisiblement après avoir retrouvé brièvement une étincelle de vie.
« Mon pauvre cœur blessé
Fuit dans le vent glacé
Qui chaque soir l’emporte
De porte en porte
Mais le vent le rapporte
Plus frémissant d’amour
Et plus meurtri toujours » L.DELYLE
Jean-Denis, 6 mars 2019 _
Si vous doutez encore d’une possible implication au sein de l’association, sachez que nous avons besoin de tous pour que les choses changent. Les associations de protection animale existent, mais cela ne veut pas dire qu’il y a plus rien a faire ! Il faut rejoindre ceux qui se battent pour tous ces êtres vivants et qu’enfin, une vague d’empathie envahisse les humains. Ne soyons pas défaitistes. Sinon, à quoi bon vivre ? https://www.chatslibres.com/actualites/comment-nous-aider/