« Monoblet, le village qui aime ses chats
C’est parce qu’il les aime qu’il s’occupe d’en limiter le nombre, à l’aide d’une sorte de planning félin familial. Un petit groupe s’occupe de la population féline de la commune, soutenu par les Chats libres de Nîmes, ce qui n’est pas toujours évident avec des individus viscéralement libres ! La cage piège : méfiance ! Mais le thon, c’est bon… Alors, hop ! Trop tard ! La gourmandise a été la plus forte. Mais pour elles (ou eux), c’est l’assurance d’une vie plus calme et respectée.
Á Monoblet, il n’y a que quelques commerces : la boulangerie, qui leur assure le petit-déjeuner ; le café, centre de ralliement des protecteurs et protégés ; enfin, le restaurant et sa distribution de nourriture selon les arrivages !
Enfin, ils sont là deux fois par semaine pour accueillir leur idole : Thierry, le boucher bien-aimé. Ah ! Le regard qu’ils posent sur lui… En voilà un qui ne lésine pas sur les mots gentils et sur les petits déchets gourmands ! Ils connaissent les heures et les jours d’installation de l’étal ambulant sur la place. Ils sont même les bienvenus au café pour le plus grand bonheur des habitués !
Deuxième vide-grenier en avril pour diminuer la collecte de la première fois.
Il y a eu moins de monde pour cause de vacances et d’accidents de santé, mais l’intérêt ne s’est pas démenti. Mireille a fait tomber un complément appréciable dans notre escarcelle : des parts de fougasse auxquelles se sont ajoutées quelques spécialités de nos amies. Nous nous sommes retrouvés autour d’un pot offert par Davy, échangeant nos pistes pour les minous et minettes encore en état de procréer. Leur nombre, heureusement diminue, mais les trois dernières stérilisées en préparaient cinq chacune.
Il va aussi être utile de placer quelques chatons ou chats plus âgés. Mais nous sommes maintenant soutenus, parce que les gens ont compris ce qui fait que Monoblet est un village qui aime ses chats. «
Annick Le Breton