L’année 2016 est encore jeune et nous pouvons donc encore, sans rougir, prendre de bonnes résolutions pour les mois et même les années à venir.
Sur quels aspects pourrait porter une résolution pour une association comme la nôtre ?
– Organiser une nouvelle manifestation pour sensibiliser les foules ? On attend vos idées (et vos bonnes volontés !). Soyez créatifs !
– Trouver des fonds pour nos actions ? Nous y pensons tous et beaucoup d’entre nous sont actifs !
– Soigner et stériliser les chats ? Nous le faisons déjà.
Sur ce dernier point, nous aurions peut-être quelque chose à améliorer, qui ne coûterait absolument rien et qui ferait des heureux, tant en interne qu’auprès de nos partenaires, sur le plan de l’organisation.
Vous ne voyez pas ? Reprenons depuis le début :
Qui est impliqué dans les stérilisations et les soins des chats, à part vous, le chat ou la chatte en question, et le (ou la) vétérinaire ?
Voici la chronologie d’une capture pour une stérilisation :
En général, vous vous organisez tout(e) seul(e) ou avec d’autres bénévoles : vous déterminez l’heure et le lieu de la capture, du point de vue de votre planning cela se fait tout seul.
Concernant les chats, c’est très simple également. Ils ont des habitudes que vous connaissez bien et ils viennent donc à l’endroit connu pour y trouver la nourriture apportée par vous ou un autre bénévole. C’est l’heure de la pitance, l’estomac n’attend pas et surtout, l’horloge qui est dedans vient de sonner le repas.
Pour les vétérinaires, cela devrait être aussi facile : vous apportez un matou capturé parce que justement, vous avez pris le soin de téléphoner AVANT pour le rendez-vous de stérilisation.
Justement… où se trouve ce fameux coup de fil au vétérinaire dans cette chronologie ? Nulle part ? Peut-être parce qu’il n’y figure pas. Allons bon ! Pourquoi donc ?
Arriver à l’improviste risque fort de chambouler le planning du vétérinaire et c’est un peu dommage, car s’il/elle prend la peine d’organiser sa journée, c’est justement pour que cela se passe bien ! Voir débarquer un chat non prévu pour une action courante (et surtout prévisible) génère des difficultés inutiles, lesquelles sont très simples à éviter : téléphoner pour prendre le rendez-vous pour la stérilisation vous prendra cinq minutes et laissera le champ libre aux réelles urgences animales.
Je ne connais pas grand monde qui apprécie d’être impliqué dans une action, aussi simple soit-elle, sans son consentement préalable.
Donc, la bonne résolution de cette année sera celle-là : avant d’organiser une capture, il faudra s’assurer systématiquement que le vétérinaire possède un créneau de libre et qu’il a bien obtenu l’accord de la stérilisation ou du soin de la part de l’association.
Aucun problème, n’est-ce pas ? C’est simple comme un coup de fil !
PS : un coup de fil passé avec un téléphone portable ou un téléphone sans fil, ça marche aussi !
Et puisque nous parlons piégeage, parlons piège. Certaines personnes ayant acheté leurs pièges par leurs propres moyens ne sont ici pas concernées. L’association dispose de pièges qui lui appartiennent et qui sont seulement prêtés. Un prêt de piège, c’est : l’obtention d’un accord de l’association et le dépôt d’un chèque de caution demandé à la personne qui emprunte. Nul n’a de piège défini et attribué à vie ! Si certains d’entre vous ont des préférences, cela peut se comprendre, mais c’est alors à vous-même de gérer votre piège préféré et donc d’en assurer le suivi. Les pièges sont entretenus par Jean-Louis, qui est sur le pont toute l’année : leur réparation et maintenance demandent du travail et du temps, et tout cela a un coût. Ils sont très demandés et nous devons donc être bien organisés pour qu’ils soient utilisés dans de bonnes conditions et qu’ils remplissent pleinement leur fonction dans l’association.
Merci à tous et à bientôt !