Le vieux lézard et le chaton
Un chat fraîchement sevré
Cherchait un domicile,
Découvrant une terrasse
Il posa ses valises.
Sa gente ayant été
De fatigue accablée,
Il décida sur l’heure
De vite s’y prélasser.
L’endroit semblait paisible,
Mais l’ancien locataire
Il s’agit d’un lézard
Certain de son affaire
Découvrant l’inconnu
Piqua une colère
« Les places où il fait chaud
Ont toutes été voulues
Pour les bêtes à la peau
De tout poil dépourvu. »
Le chaton si docile
S’étire en baillant
Et sur le vieux reptile
Lance une patte assassine.
Le saurien aguerri
Joue une experte esquive
Échappant à l’assaut
Des poignards rétractiles
Mais perd dans la bagarre
Son précieux domicile.
Pascal.