Nous avons longuement réfléchi. Faut-il vous dire exactement ce qui se passe sur le terrain au risque de vous perdre en tant que lecteur, au risque de vous faire perdre espoir en l’avenir ou bien risquer de vous entendre nous dire un jour : « Nous ne savions pas ! Il fallait nous le dire ! » ?
Nous avons donc choisi de vous raconter ‒ un peu ‒ ce que nous vivons jour après jour au chevet des chats des rues, car les jours passent et les tourments infligés aux chats sont quotidiens.
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Tous les jours, nos chats sont victimes d’actes malfaisants. Les chats sont trop nombreux ? Et alors ? Cela autorise-t-il des gamins à les massacrer à coup de bâton ? Cela nous autorise-t-il à les écraser volontairement ? « Quelle salope ! Elle a fait ses chats ! » Qui est le salaud dans cette affaire ? « Cela fera ça de moins ! », diront certains bien-pensants. |
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Des policiers et gendarmes, qui normalement sont là pour faire respecter la loi, excusent ce genre d’actes, car justement il y aurait trop de chats ! Ceux-ci sont tués par balles — pas d’erreur, ce sont bien de balles dont nous parlons et pas de plombs —, tués avec des poisons divers et douloureux, des collets, à coups de pied, de pierres… tous les jours… tous les jours… tous les jours… |
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On peut aussi les abandonner tout simplement dans une bassine, comme ce chaton de moins de 10 jours trouvé en plein mois de juillet sous une chaleur écrasante. « Il y a bien une dame à chats qui va le voir et le sauver… Dites, nous ne sommes pas des sauvages, nous ne pouvons pas le garder, mais on lui laisse une chance. » |
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« Mais que faites-vous, vous l’association ? » Nous ne savons plus que faire… Nous n’en pouvons plus de voir, d’entendre, de retirer ou d’enterrer ces animaux torturés… De ne pas être entendus quand nous voulons déposer plainte, au mépris de la loi ! Nous n’en pouvons plus de devoir choisir entre la vie ou la mort… Alors, nous choisissons bien souvent la vie et nous retrouvons avec un surplus d’animaux, un surplus de frais vétérinaires, un surplus de travail, de soins et encore de frais… et nous avons le cœur lourd. A ce moment là, on nous montre du doigt, on nous désigne comme les responsables de l’explosion des chats dans la ville ! La boucle est bouclée. |
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« Et vous ? Que pensez-vous faire ? » S’indigner, c’est bien, mais agir, c’est encore mieux ! Vous pouvez aussi refuser de laisser faire, car tout cela n’est pas une fatalité !
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Rejoignez l’association ! Plus nous serons nombreux, plus nous aurons la force de soulever cette montagne d’indifférence.
Nous commençons à percevoir les réactions des personnes responsables de la situation féline dans nos villes et villages du Gard. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir tiré la sonnette d’alarme depuis huit ans ! Continuons à nous mobiliser et n’hésitez pas à faire connaître le problème de la surpopulation féline et de la maltraitance à vos mairies respectives. Des solutions existent, à commencer par la stérilisation. Il est encore temps d’agir, même si d’autres villes et d’autres départements n’ont pas attendu ! S’il est trop tard pour la plupart des chats figurant su les photos, cela en sauvera d’autres et sauvera également notre dignité d’êtres humains. Merci pour eux. Les bénévoles des Chats Libres de Nîmes Agglo. 6 août 2015 |
5 août 2015.