Chacun pensera ce qu’il veut

La sœur de Titi-Mini Gribouille est typée siamois

Titi-Mini Gribouille
 Misou, vous connaissez maintenant, mais « Chaton Lyon » ? C’était une annonce parue début septembre…
Julian, et moi-même avons été confrontés à ce que bon nombre de bénévoles connaissent malheureusement trop régulièrement…
Pour aller chercher Mimi, nous avons décidé de dormir à mi-chemin, à Saint-Priest. Finalement, la route et la fatigue aidant, nous faisons étape à Beynost. Et là… que voit Julian ? Un chaton, puis deux. L’un sauvage, légèrement siamois ; l’autre tigré, très sociable et câlin. Nous le baptisons Titi-Mini Gribouille. Nous sympathisons avec  l’équipe hôtelière, nous discutons au sujet de l’association et la soirée se passe avec des câlinous pour Titi-Mini Gribouille. Jusque-là, rien. Mais le matin, cela se corse : Titi-Mini Gribouille nous colle, les clients pensent que c’est le nôtre et en discutant, chacun nous dit : « Prenez-le ! »
Julian me « tanne » également.
Il nous collait…
Julian et Titi-Mini Gribouille

La triste réalité nous rattrape vite…
 J’ai déjà trois minouchats et bientôt quatre : nous allons chercher Misou…

Mais en même temps, je ne veux pas l’abandonner.

Je téléphone à Laure, qui prend le temps de m’écouter et me conseiller.

Mais la triste réalité nous rattrape vite et je le sais… C’est « l’inondation des chatons » à Nîmes et les familles d’accueil sont archi complètes.

Ce qui d’ailleurs, pose de gros problèmes à l’association, car certains malfaisants ou incapables ont vite fait de dire que l’association ne VEUT pas agir !

 

Eux famille d’accueil ? Non !

Eux, faire les démarches ?
Laure me propose de convaincre les hôteliers de faire stériliser la chatte, avec l’aide de l’association et de la mettre à l’adoption sur le site des Chats libres de Nîmes agglo. Je sais que dans ces cas là, elle va tout faire pour aider.

Je l’ai souvent vue agir ainsi et j’ai totalement confiance, car l’association les Chats libres de Nîmes agglo fait souvent des miracles, mais ne les communique pas forcément… peut être pas pudeur.

Je fais donc l’intermédiaire avec les hôteliers :

Eux, famille d’accueil ? Non !
Eux, faire les démarches pour stériliser la chatte, même avec une aide financière ? Non !
Euhhhh… pas gagné malgré tout.
Et l’heure tourne.

Nous attendons le message d’Estelle pour aller à Valence. Il faut réagir…
Branle-bas de combat : direction le supermarché pour l’achat d’une autre cage de transport, un jouet et des croquettes chaton. Nous allons, nous, la prendre.

À notre retour, Titi-Mini Gribouille a disparu… grosse déception. Nous attendons autant que nous pouvons en le cherchant, mais il faut nous résoudre à partir à Valence pour chercher notre petit Mimi.

À notre retour, Titi-Mini Gribouille a disparu … la caisse reste désespérément vide…
Nous avons une idée : je décide de laisser la cage de transport et demande aux hôteliers de le capturer, si toutefois ils le revoient. Nous échangeons nos numéros de téléphone et nous promettons de nous tenir au courant. Nous nous trouvons à une heure et demie de route de Valence ; les hôteliers ont donc encore un peu de temps devant eux, au cas où.

Cinq heures passent. Rien. Disparu. Je suis prête à faire une boucle par Beynost pour aller chercher Titi-Mini Gribouille, devenir sa famille d’accueil et même, le garder définitivement.
Finalement, le lendemain, de retour en Alsace, je rappelle mes correspondants pour leur laisser encore toutes mes coordonnées (mail, fixe, portable, portable de Julian) et je leur propose de venir le chercher vers Besançon, qui se trouve environ à mi-chemin. Aucun appel.

Le 20 octobre 2017, donc un mois et demi après environ, j’envoie un SMS à mon contact, qui me rappelle dans la foulée. Titi-Mini Gribouille et sa sœur ont disparu à une semaine d’intervalle. Je dis les faits. Chacun pensera ce qu’il veut. Moi, je n’en pense pas moins. À l’époque, ils voulaient le sauver. Ils ne voulaient pas le laisser connaître l’hiver et les risques (maladies, voitures, etc.), car la portée précédente avait été décimée.
Malgré tout, il reste la maman, qui n’est pas stérilisée et qui ne le sera pas. Elle refera des chatons, qui deviendront à nouveau les mascottes de l’hôtel… Que faire ? Comment aider des personnes qui ne veulent rien savoir ? Voilà, vous connaissez tout du périple qui a été le nôtre lorsque nous sommes aller chercher Misou.

La fin est amère. La pilule ne passe pas.

L’association compte pas moins de 2000 adhérents dans tout l’hexagone, dont certains sont bénévoles.

Ici, la démonstration est faite que même à 700 km de distance, on peut aider un minouchat. Quand on veut, on peut. Inutile de se trouver des excuses !

Christine Hoeltzel et Julian Gras – Le 20 octobre 2017

 

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