
L’abandon d’un animal est un crime, mais quand en plus, il est malade, c’est ignoble…
Et pourtant, c’est ce qu’a vécu une minette trouvée ce week-end en garrigue par un bénévole de l’association.
Couchée sous des buis, elle a eu la force de miauler à son approche.

La peau sur les os et tenant à peine debout, elle est venue se blottir contre lui.
D’un caractère extrêmement doux et affectueux, cette minette n’avait plus qu’un mince fil d’instinct de vie auquel se raccrocher encore.
Aussitôt mise en sécurité, elle réclamait sans cesse l’attention et les caresses d’un chat de maison. On devinait facilement qu’elle avait vécu au sein d’un foyer et puis avait été certainement abandonnée, car le contact avec les humains lui manquait.
Nous l’avons baptisée Iris. Puis nous l’avons réhydratée et réalimentée régulièrement. Elle a pu passer, hier soir, une première nuit paisible depuis bien longtemps, confortablement installée, à l’abri des dangers de la rue. Son caractère de chat domestique particulièrement attachant s’est totalement révélé et Iris ne demandait qu’à être aimée et choyée.

Ce matin, elle semblait un peu mieux et plus active. C’est à la première heure qu’elle a été transportée chez le vétérinaire pour un bilan complet.
Agée de 8-10 ans ans environ, son poids est alarmant : 2,300 kg.
Elle n’est ni pucée ni tatouée ni stérilisée, bien évidemment !
Son abandon et son errance ont du être un vrai traumatisme pour elle.
Puis, dans l’après midi, le verdict tant redouté par chacun d’entre nous est tombé…
Les reins étaient morts… métastasés. Taux de créatine : 40 +. Atteinte de leucose féline et positive FIV, elle n’en avait que pour quelques jours…
avec anémie, diarrhées à répétition et perte de pelage anormale.

Iris a donc été abandonnée parce que âgée et malade, dès l’apparition des premiers symptômes.
On a voulu s’en débarrasser vite fait !
Pour nous, et en accord avec les vétérinaires, il n’y avait rien d’autre à faire que de mettre un terme à sa déchéance et à ses souffrances.

Son découvreur et protecteur est alors revenu la voir pour passer encore un peu de temps avec elle, lui donner les dernières caresses qu’elle espérait tant et pour la tenir dans ses bras, tout contre lui, pour ne pas la laisser partir seule quand on l’a endormie…
Elle était toute fébrile, mais apaisée et ronronnante.
Assurément réconciliée avec cette humanité qui, pourtant, lui avait fait tant de mal.
Les gens chez qui tu étais ne te méritaient pas.
T’avoir fait subir cela est la dernière des lâchetés.
SAINT EXUPERY a écrit dans Le Petit Prince :
« Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé »
Nul doute que toi Iris, tu sera toujours à nous : Les Chats Libres de Nîmes Agglo.
Jean-Denis Miquel. NÎMES le 2019-10-29
Iris est la dernière d’une longue liste qui ne cesse de s’allonger :
ainsi ce chat noir, un roux trouvé extrêmement maigre et malade, incapable de manger et crachant des lambeaux de son propre corps, un autre agonisant sur la route…



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