Bon dimanche. Signé : Marie

pigeon-marieDimanche matin, 8 h 15 (Marie sait que je suis une lève-tôt). Un texto arrive sur mon portable : « Est-ce que tu connais quelqu’un ou une association qui s’occupe d’oiseaux ? J’ai trouvé un pigeon blessé et je n’ai pas pu le laisser, car il se serait fait tuer par un animal ou une voiture… Je ne sais pas comment on soigne un pigeon. Tu sais, un chat, je peux me débrouiller, mais un pigeon… »

Réponse : « Et zut ! Les pigeons dans la ville, c’est la poisse. J’essaye de ne pas les regarder, car il y en a toujours un en perdition, et on finit toujours par craquer ! On ouvre les yeux et hop, on trouve un pigeon mal en point ! Je connais une association : essaye de joindre Goupil association, qui soigne les animaux sauvages blessés. Note leur numéro de téléphone : 06 08 69 22 26. »
Voilà comment Marie, partie passer un dimanche tranquille à Alès, se retrouve à « trimballer » un pigeon dans une boîte de transport pour chat (c’est fou ce que l’on peut transporter comme animaux blessés dans une boîte pour chat  : petit chien, oiseaux divers allant du moineau au faucon ou à la chouette, quand ce n’est pas une oie, un hérisson et à l’occasion… un chat !

Marie, comme la plupart des bénévoles de l’association Chats Libres de Nîmes Agglo, possède dans sa voiture tout le nécessaire premier secours pour un animal : boîte de transport, croquettes, laisse, chiffon, eau, gants en cuir.

Il a fallu d’abord l’attraper. Pour cela, il a fallu slalomer entre les voitures, qui ne se privent pas de klaxonner ! Faire autant de bruit pour un misérable pigeon que certain mangent avec des petits pois ! Ben Marie s’en moque, elle veut l’attraper et elle l’aura ! C’est fait, elle le tient. Contente, Marie affiche un sourire de satisfaction qui s’efface rapidement : elle vient de réaliser qu’elle ne sait que faire du pigeon : comment le soigner ? Comment le nourrir ? Croyez moi, pour l’avoir vécu, quand on n’y connait rien à la vie d’un pigeon, c’est pas facile…

Heureusement, un intervenant de Goupil répond et Marie transporte l’animal à l’adresse communiquée. J’ai donc reçu ce texto : « Ça y est ! Le pigeon est en de bonnes mains : je l’ai emmené à l’association GOUPIL hôpital faune sauvage, il va être soigné et remis en liberté dès qu’il ira mieux. Bon dimanche. Signé : Marie. »

« Bon dimanche à toi, Marie. Merci pour lui.  » Et là, vous pensez sans doute que l’histoire est finie… eh bien non ! Le dimanche a porté son lot d’appels au secours jusque tard et même très tard… mais ça, c’est une autre histoire.

 

 

 

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