voici ce que l’association constate au travers d’un témoignage digne de foi : « Les chats d’Intermarché continuent à disparaître et on ne sait plus quoi faire, à part en parler… C’est dur d’être aussi impuissant devant une telle cruauté. Pauvres minous… Il en reste quelques uns, environ cinq ou six sur une vingtaine, c’est incroyable… Et du côté des jardins ouvriers, c’est pire. C’est ainsi, malheureusement. »
Les photos : la première et le terrain vague qui se situe derrière les commercies, une vingtaine de chats tous stérilisés y vivaient, Sur la deuxième pohoto, on peut deviner, entre l’enseigne Groupama et le primeur, un trou dans lequel s’abritaient les chats. Troisième photo : le cadavre du dernier chat trouvé dans le fossé qui longe l’avenue face aux commerces qui va à iÌntermarché, trois autres cadavres ont été trouvé dans ce même fossé.
Que les choses soient claires : ce n’est pas acceptable et surtout, tuer les chats ne sert à rien !
Les mairies doivent s’impliquer pour éviter cela : la loi du 15 janvier 2015 leur demande de prendre leurs responsabilités au sujet de la population féline, pour éviter les actes de cruauté, entres autres ! Il appartient au maire de faire le nécessaire pour cela et faire procéder à la stérilisation et à l’identification des chats errants.
Par ailleurs, il faut savoir que l’association, épaulée par une clinique vétérinaire de Sommières et des personnes totalement dévouées pour réaliser la capture et le transport des animaux, a stérilisé ces chats qui donc, par définition, ne se reproduiront plus. Leur espérance de vie est moindre et leur nombre va progressivement diminuer de façon naturelle. Enfin, c’est ce qui devrait se produire !
La stérilisation a un coût financier et humain totalement pris en charge par l’association, ce qui représente une aide non négligeable apportée aux habitants qui – manifestement – n’ont pas compris la chance qu’ils ont ! Tuer ces chats donne la fausse impression de résoudre le problème, sauf que cela va en engendrer un autre à terme : leur multiplication ! En effet, ceux qui ont été tués étaient stérilisés. Mais les nouveaux arrivants qui vont prendre leur place le seront-ils ?
Ces animaux ont leur place dans notre environnement : ils nous permettent de limiter les populations de rongeurs. Que feront les personnes qui ont tué ces chats lorsque les souris vont attaquer les semis, les graines et les fruits ? Ces chats n’ont pas choisi de vivre dans la rue, ce sont les humains qui les y ont abandonnés, alors ayons la décence de les respecter.
Qui peut s’arroger le droit de vie ou de mort sur un autre vivant ? Respectons un minimum la vie animale et notamment celle du félin de nos villes qui est, rappelons-le, protégée par la loi !
Photo : Chats libres de Nîmes ; LM