Dès que le déconfinement a été effectif et que la levée des restrictions sanitaires a été annoncée, Agnès et Elisabeth ont organisé à Bernis un grand vide-grenier, comme à la belle époque, « celle d’avant », comme disent les journalistes !
La mairie de Bernis, toujours accueillante pour l’association et consciente du problème des chats errants (même si il reste beaucoup à faire), nous a proposé de nous installer dans la cour ombragée de la Maison des associations. Du haut des platanes, les cigales ont eu la gentillesse de nous offrir un concert intitulé : on « cascaille » à qui mieux mieux !
Le vide-grenier compte une dizaine de stands tenus par des bénévoles, qui ont mis en place les lourdes tables, les bancs et les chaises après les avoir déchargés dans un seul but : remplir les caisses de l’association. Nous tenons à remercier vivement et dans le désordre : Agnès, Elisabeth M., Maria, Catherine, Elisabeth G., Valérie, Marie, Marie-Jo, Christine P, Christine H, Magali, Marie-Christine, Laure.
13 heures : nous commençons à plier les affaires, à ranger les tables et les bancs après avoir rechargé nos voitures. Les tables en bois sont particulièrement lourdes et nous n’avons aucun bras masculin pour nous aider. Peu importe, nous avons tout rangé en un temps record !
Nos automobiles, au nombre de huit, arborent fièrement un autocollant rond « Chats libres de Nîmes Agglo ». Elles quittent les lieux et circulent en file indienne. Nous regagnons la demeure d’Agnès. Pour cela, nous devons traverser le village d’Aubord en pleine fête taurine… c’est la grande messe du pastis. Quel contraste de voir d’un côté « Les Chats Libres de Nîmes Agglo » roulant sagement et de l’autre les fêtards. Deux mondes se croisent… D’un côté les regards goguenards, de l’autre les sourires aux lèvres en pensant à la recette de notre travail.
Une heure plus tard, nous sommes toutes arrivées chez nous, totalement sur les rotules, mais contentes d’avoir pu relancer la machine !
